Hommage à Pierre Mathez

Pierre Mathez est décédé le 30 octobre 2020 à l’âge de 85 ans d’un arrêt cardiaque. L’article qui suit ci-dessous a été écrit par Jean-Claude Marendaz, A la suite il y a d’autres hommages qui sont parus dans « Rhône Philatélie » et aussi dans le journal de Renens.

       

Auteur : Jean-Claude Marendaz

Perre Mathez est entré à la Société Philatélique de Renens en 1964, soit quelques mois après sa fondation, entraîné par son copain Jean-Claude Marendaz, qui lui est un des deux derniers membres fondateur de la société.

C’est en héritant des cartes postales de la tante de son père, qu’il s’intéresse à la philatélie, curieux qu’il est d’apprendre ce que représente ces vignettes collées au dos des cartes. Très rapidement il se fond dans le moule des « timbrés » et se met à la disposition de la société. Tout d’abord en qualité de caissier pendant de quelques années, puis s’intéresse à la formation des jeunes philatélistes. Il organise des « passeport-vacances » pour Renens et environs puis, ayant réussi à transmettre son virus à plusieurs écoliers, il fonde le mouvement junior de la SPR. Il s’astreint aux cours de formation dispensés par la JUKO (Commission Suisse de Philatélie Jeunesse) et pendant plus que 11 ans, il enseigne son art aux jeunes renanais. Parfois ce sont 16 jeunes écoliers qui viennent profiter, toutes les semaines, de son enseignement. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui conduit ces jeunes collectionneurs à se mesurer à d’autres, de la région, ensuite du pays, et enfin de l’étranger s’ils ont obtenu les points nécessaires fixés par la Fédération Suisse de philatélie. Les élèves de Pierre Mathez se distinguent rapidement dans les différentes compétitions du pays et même à l’étranger (Moscou, Montréal, Djakarta, Tel-Aviv) en obtenant les plus hauts distinctions , portant ainsi dignement les couleurs de Renens dans tous les pays, voir de l’Europe et plus loin encore. Lors d’une exposition mise sur pied par le Comité Olympique sur le thème du sport ouvert à tous les juniors de Suisse, il a vu briller ses  élèves qui décrochent les 1èr, 5ème et 8ème places. Il consacre tout son temps de loisir au bénéfice des ses jeunes et se déplace souvent avec eux dans les concours pour comparer le développement de leurs travaux en se « frottant » aux autres concurrents du pays.

Continuant de se perfectionner, il fréquente les cours de la JUKO et suit la trace de Jean-Claude Marendaz en obtenant le titre de Juré classe III, puis II et enfin de la classe nationale avec participation internationale. Seuls deux membres SPR ont officiés à cette tâche ingrate de jugement, mais tellement enrichissante pour les connaissances philatéliques et rester au contact des tendances qui évoluent constamment.

En parallèle, il prend des responsabilités dans l’organisation des expositions annuelles pour en devenir le responsable. Il participe activement  à la mise sur pied de deux expositions organisées par la SPR pour la Fédération Suisse de philatélie. Il collabore aussi à l’exposition nationale de philatélie à Genève en 1990. Il rédige des articles pour le journal officiel de la JUKO ainsi que pour la presse locale. Il travaille dans l’ombre mais est véritablement la cheville ouvrière de la SPR dans ces différentes organisations.

En 1978, il reprend la vice-présidence, suite au retrait de Jean-Claude Marendaz, et finit à la présidence de 2002 jusqu’en 2005. C’est encore lui, qui a crée le cachet K (touristique) de Renens 2 Village pour le 25ème anniversaire de la SPR, le cachet temporaire des deux expositions organisées à Renens pour la Fédératiion Suisse de philatélie, d’une fiche réclame pour les 1100 ans de Renens. En 1993 il a été appelé par le CIO pour la préparation de l’Espace philatélique du Musée Olympique et ce durant de nombreuses années.

Depuis 1969 jusqu’à 2019 il faisait partie du comité, soit 50 ans au comité. Merci Pierrot.

Hommage paru dans « Rhône Philatélie » de décembre 2020
Hommage de la Ville de Renens paru dans « CarrefourInfo no 183 » de début décembre

Collection « Au Pays de Neuchâtel »

La collection a reçu en novembre 2019 à Bulle au rang III une médaille d’or avec prix. Actuellement il était prévu de l’exposer à Bâle « 175 Jahre Baslertaube ». Comme cette exposition a dû être annulée à cause de la recrudescence du COVID’19, je la présente ici avec quelques commentaires en allemand. (II-303)

Posthistorische Hinweise sind in violetter Schrägschrift erwähnt. Die Sammlung ist chronologisch aufgebaut. Die Wappen zeigen die wechselden Fürsten.

Zwischen 1707 bis 1806 war der Prinz von Neuchâtel der preussische König. Als die Franzosen 1798 die Schweiz besetzten, blieb Neuchâtel als preussisches Besitztum verschont. 1806 als die Frankreich weite Gebiete Deutschlands erobert hatte, wurde das Fürstentum französich. Napoleon belohnte den Generalmarschall Berthier mit dem Fürstentum. Die Fischerpost, die seit 1694 für die Post verantwortlich war, konnte den Vertrag nicht verlängern. Das Fürstentum organisierte seine Post selber. Die Postdirektion wurde von der Familie Jeanrenaud aus Môtiers ausgeübt.

Die obere Hälfte eines Passes, auf der Rückseite Stempel und Unterschriften von französischen Polizeiämtern.

Nach der Niederlage Napoleons erhielt der König von Preussen das Fürstentum zurück. Gleichzeitig wurde Neuchâtel ein Schweizer Kanton unter preussischer Administration.

Die Wegzülle (Péages) waren in Neuchâtel ebenfalls der Post unterstellt. Deshalb sind Transportbriefe mit Zollstempel von Neuchâtel wie hier der Stempel von Brot , postalische Belege.

Conférence de Pierre Guinand : Ben oui, il y a des fautes, et alors ?

Pierre nous a fait le 23 octobre 2020 un conférence intéressante avec beaucoup d’exemples d’erreurs, dont nous citons ici le cas du cachet valaisan « PIERRE A VOIR ». Il s’agit d’un cachet rare et saisonnier, qui désigne le site « Pierre Avoi« . L’erreur initiale a été commise par des cartographes, qui ont mal compris le nom local de cette pointe de montagne. Cette erreur a été reprise lors de la convection du cachet postal.

Cachet saisonnier « PIERRE A VOIR » du 1er août 1913

La Pierre Avoi est située au sud de Saxon. Dominant la vallée du Rhône et Martigny, elle est constituée d’une dent rocheuse distincte de la crête et orientée vers le nord-ouest. Le sommet est accessible par le côté sud-est aux randonneurs non sujets au vertige grâce à des équipements (échelles, chaînes). Au sommet, se trouvent un cairn et une croix de bois.

Le nom « Pierre A Voir » n’est pas très ancien (environ une centaine d’années). Etymologiquement, la montagne surplombant le village de Saxon s’appelle « Pierre Avoi » ; Avoi provenant du patois, qui signifie « aigu, pointu ».

Selon la commune de Saxon, intéressé au développement du tourisme, les deux termes sont corrects. En cartophilie on trouve sur les cartes postales fréquemment les deux expressions.Sur une aïre d’autoroute le nom « Pierre Avoi » est stipulé correctement.