Le terme timbres faciales veut dire des timbres neufs encore utilisables pour l’affranchissement du courrier.
Vers les années 80 du dernière siècle, on était très loin de s’imaginer que l’informatique aller bouleverser nos habitudes de communiquer par lettres ou par des téléphones fixes. Alors beaucoup de collectionneurs pensaient que acheter des timbres neufs présentait un investissement.
Aujourd’hui de nombreux collectionneurs vendent leurs timbres faciales. Il y a des offres dans les journaux spécialisés tels que le SBZ ,ou des particuliers offrent 70% de la valeur faciale. Les clients qui achètent sont généralement des associations ou entreprises qui cultivent le courrier pour communiquer.
A Renens il aura un marchand, qui a beaucoup des feuilles de timbres faciales groupées par valeurs, par thème etc. Cela présentera toujours une diminution de vos coûts de 30% par rapport aux tarifs postaux en vigueur.
La poste (fédérale) fête en 2024 ses 175 ans d’existence. Dans son magazine « La Loupe 1/24 » on trouve l’image de deux distributeurs automatiques de timbres-postes, installés dans les gares des grandes villes dès 1912, qui permettaient de se procurer des timbres et des entiers (cartes avec timbres imprimés).
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Suisse a subi quelques bombardements par des avions, qui se trompaient des frontières. Aussi la commune de Renens a essuyé un tel tir d’un avion allié, qui entre autres a détruit l’automate ci-dessus. La victime est exposée dans le Musée de la Communication à Berne.
L’article dans la loupe est trop simpliste pour un philatéliste. On pourrait croire que la poste ne connaît pas son histoire.
Pendant la période cantonale on pouvait expédier des lettres en port dû ou franco. C’est le destinataire qui a payé le port des lettres en port dû. Pour des lettres franco, c’est l’expéditeur qui payait le port. Pour des envois à l’étranger les règles variaient selon les conventions postales avec les pays voisins et un franco partiel ou franco jusqu’à la frontière était possible. La remarque dans la Loupe, que l’affranchissement était préalablement à la charge de l’expéditeur est trop simpliste !
La création de la poste fédérale imposait le port payé par l’expéditeur que bien plus tard. Il fallait du temps pour changer les habitudes du public. Le port pour des lettres affranchies par des timbres ou une marque taxe était plus bas de 5 centimes, parce que le facteur n’avait pas besoin d’encaisser le port. Depuis le 1 septembre 1876 l’affranchissement par des timbres ou des timbres-valeur (entiers) est devenu plus chère ; un affranchissement manquant ou insuffisant entraînait alors une double taxe. D.Wenger SPR