18.04.24 La Baronne Isabelle de Montolieu (1751-1832)

Flyer Exposition et conférence

Le 18 avril 2024 à 19h aura lieu le vernissage d’une exposition (du 18 avril au 20 juin) à la Bibliothèque communale de Bussigny (Rue des Collèges 2bis) qui est consacré à La vie de l’écrivaine Isabelle de Montolieu. Vous trouvez le flyer ci-après :  

Inscription par mail  bibliotheque@bussigny.ch   ou     021 / 706 12 50

Livre de Mme Marion Curchod "L'Eclat d'une plume"

Marion Curchod est collaboratrice de recherche à l’Institut Benjamin Constant et diplomée de l’Université de Lausanne. Ce livre est bien écrit et est bien illustré. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir pendant la lecture. 

Lien avec l'histoire et avec la préphilatélie

Elle est née le 7 mai 1751  avec le nom complet Elisabeth-Jeanne-Pauline Polier de Bottens, dite Isabelle.  Son père était  Jean-Antoine Noé de Polier, seigneur de Bottens, premier pasteur des églises de Lausanne 1713-1783. Son grand-père Jacques Henri Etienne de Polier était seigneur de Bottens 1700-1781, conseiller et banneret de Lausanne (St. Laurent).  Les nobles de Polier possédaient beaucoup de terrains à Bussigny et entre autres la dîme sur les vignes à Bussigny et St. Germain. Ci-après un document judiciaire du Baillif de Lausanne de 1718.  Des vignerons ont vendangé du raisin avant la dimée et Jean-Jacques à porté plainte. Le jugement du Baillif a dû être lu publiquement à Bussigny et St. Germain.

Le mariage avec son premier mari  Benjamin de Crousaz ouvre à Isabelle l’accès à d’autres familles qui ont eu une grande influence dans l’histoire du Canton du Léman (nom du Canton de Vaud pendant la période helvétique 1798-début 1803) et des Cantons de Vaud et de Berne.  De ce mariage elle a eu un fils Henri-Antoine de Crousaz (1770-1832)

Pierre-Maurice Glayre, né le  à Romainmôtier et mort le  à Lausanne, est un diplomate et homme politique suisse. Il a été conseiller du roi Stanislas II de Pologne, président de l’Assemblée provisoire de la République lémanique, président du Directoire helvétique, membre de la commission exécutive fédérale et député au Grand Conseil vaudois. Lorsqu’il revient en Suisse, il achète un domaine à Arnex et se marie en 1787 avec Marie de Crousaz. De ce mariage naît une fille Susanne Louise Glayre. Lorsque elle était petite une gouvernante ou sa mère écrivait très souvent au chevalier Pierre-Maurice Glayre, dont ici un extrait d’une lettre.

Charles-Antoine de Lerber (1784-1837) se marie avec Susanne-Louise Glayre. Il a travaillé dans des établissements bancaires à Paris et à Rome et dès 1807 à Lausanne. Dès 1816 il est membre du Grand Conseil de Berne, de 1824-1831 membre du Petit Conseil de Berne et finalement 1832-33 Avoyer de Berne.

Lettre de la Baronne Isabelle de Montolieu

Après le décès de son premier mari et plusieurs années de veuvage, Isabelle se marie avec le Baron de Montolieu (décès en 1800). C’est pendant ce mariage qu’elle écrit beaucoup de livres.

Ce pli date de 1822 , la baronne l’a écrite à Bussigny dans sa résidence d’été. La lettre est adressée à de Lerber à Paris. Entre autres elle remercie de Lerber pour avoir aidé son fils.  L’histoire de cette lettre (plusieurs pages) figure dans la plaquette pour les 50 ans de la Société Philatélique de Renens de 2014 :   https://spr-renens.ch/wp-content/uploads/Isabelle-de-Montolieu.pdf

Un des frères d'Isabelle était le préfet du Canton du Léman

Henri Etienne Georges Fitz Roger de Polier (1754-1821), un des frères d’Isabelle était pendant la période helvétique Préfet du Canton du Léman. Une image figure dans le livre de Marion Curchod « L’éclat d’une plume ».  La fin de vie de la Baronne était pénible. Elle a dû vendre finalement sa maison de Bussigny en 1826 et elle est décédée en 1832. Une rue à Bussigny et une autre à Vennes/ Lausanne portent son nom.

Renens bombardé pendant la deuxième guerre mondiale

La poste (fédérale) fête en 2024 ses 175 ans d’existence. Dans son magazine « La Loupe 1/24 » on trouve l’image de deux distributeurs automatiques de timbres-postes, installés dans les gares des grandes villes dès 1912, qui permettaient de se procurer des timbres et des  entiers (cartes avec timbres imprimés).  
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Suisse a subi quelques bombardements par des avions, qui se trompaient des frontières.  Aussi la commune de Renens a  essuyé un tel  tir d’un avion allié, qui entre autres a détruit l’automate ci-dessus. La victime est exposée dans le Musée de la Communication à Berne.
L’article dans la loupe est trop simpliste pour un philatéliste. On pourrait croire que la poste ne connaît pas son histoire.

Pendant la période cantonale on pouvait expédier des lettres en  port dû ou franco. C’est le destinataire qui a payé le port des lettres en port dû. Pour des lettres  franco, c’est  l’expéditeur qui payait le port. Pour des envois à l’étranger les règles variaient selon les conventions postales avec les pays voisins et un franco partiel  ou franco jusqu’à la frontière était possible. La remarque dans la Loupe, que l’affranchissement était préalablement à la charge de l’expéditeur est trop simpliste !

La création de la poste fédérale imposait le port payé par l’expéditeur que bien plus tard. Il fallait du temps pour changer les habitudes du public. Le port pour des lettres affranchies par des timbres ou une marque taxe était plus bas de 5 centimes, parce que le facteur n’avait pas besoin d’encaisser le port. Depuis le 1 septembre 1876 l’affranchissement par des timbres ou des timbres-valeur (entiers) est devenu plus chère ; un affranchissement manquant ou insuffisant entraînait alors une double taxe.           D.Wenger SPR

22. février 2024 Conférence publique « L’histoire du Comptoir Suisse »

Dans le cadre des « Actions communautaires de Bussigny » , cette conférence qui a lieu au CRAB (Centre de Rencontres et Animations de Bussigny). Le conférencier avait des liens privilégiés avec le Comptoir . Il va nous raconter l’histoire depuis 1916 à l’aide de cartes postales, anecdotes et aussi  la dernière édition en 2018. Venez nombreux.